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La boire aval luxuriante

Bienvenue sur ce site dédié à la vallée de La Boire Torse et à sa découverte « sur le terrain » grâce à une carte associée à des pancartes documentaires qui jalonnent les différents circuits de randonnée. Cette carte en version papier est disponible dans les mairies des quatre communes riveraines, à l’Espace Tourisme et Loisirs du Pays d’Ancenis, à la Maison du Tourisme à Ingrandes et à l’Ecomusée de la Vallée à Anetz.
* Les quatre communes riveraines de la vallée de la vallée de la Boire Torse :
Ingrandes-Le Fresne-sur-Loire, Montrelais, Loireauxence (Varades) et Vair-sur-Loire (Anetz).

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Cette première carte a été largement plébiscitée par les randonneurs et les touristes si bien qu’en 2022 les 3000 exemplaires étaient épuisés… Sous peine de perdre cet outil de découverte, il fallait donc rééditer la carte et assurer la maintenance des pancartes, sans pouvoir compter sur le SIVU des Marais et Vallées dissout en 2018, ses compétences ayant été reprises par la Communauté de communes du Pays d’Ancenis (Compa)…
Pour l’ensemble des acteurs concernés par cette valorisation, regroupés dans le « comité de la vallée de La Boire Torse », l’association Vair-Environnement a donc demandé une subvention à la Compa. Cette subvention accordée en 2023 a permis la réédition de la carte en 5000 exemplaires et la maintenance des pancartes pour plusieurs années. La Boire Torse remercie vivement la Compa et tous les acteurs de terrain participant à sa revalorisation !

L’histoire de la Boire Torse et de la vallée

Dès le 13ème siècle, dans une donation à des moines, on trouve le mot « beria » (boire) pour désigner ce bras semi-actif longeant le coteau nord, ce qui le différenciait des bras de la « Loire marchande » empruntés ordinairement par les chalands. Dès cette époque, la large plaine alluviale où se succèdent les prairies de Montrelais, Varades et Anetz devait donc être en grande partie formée d’autant que des maisons sur motte existaient déjà sur les rives actuelles du fleuve.

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Au 17ème siècle, le bras est désigné sur une carte « chenal du nord à sec durant tout l’été ». Au début du 19ème, il est rapporté que le chenal du nord n’était navigable qu’environ 4 mois de l’année, aux hautes eaux…
Mais c’est au cours de la seconde moitié de ce 19ème siècle que le bras fut bouleversé par deux aménagements radicaux qui achevèrent de le déconnecter du fleuve :
– en 1820, un barrage appelé « la levée des Granges » ferma son entrée juste en aval du village du Fresne. Ce barrage était réclamé par les propriétaires et exploitants qui se plaignaient des inondations prématurées de la vallée que la boire provoquait quand elle se remplissait.
– en 1847-50, la levée de la voie ferrée fut édifiée à travers la plaine inondable de Varades et d’Anetz et coupa par 2 fois son cours.
Du fait de cette levée faisant aussi office de digue de protection contre les crues, l’ancien bras est désormais constitué de deux sections distinctes :
– la boire amont du Fresne à Varades en libre communication avec les crues du fleuve
et la boire aval de Varades à Anetz endiguée par la levée ferroviaire.

Les annexes du fleuve, bras secondaires, boires, marais et basses prairies, jouent un rôle primordial pour l’écosystème du fleuve. Ce sont en effet ces annexes qui fournissent l’essentiel du plancton nécessaire au fleuve pour… à suivre…

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